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Ma mère est une forêt. En été, tel le lapin, je me réfugie bien au frais sous ses branchages. à l¹automne, je découvre ses couleurs à travers les yeux de l¹écureuil. En hiver, j¹arpente ses mystères en quête de sens. Au printemps, j¹écoute son chant. Alors, je sens mon corps s¹agiter de mille envies et curiosités. Et je sais qu¹il est temps de m¹envoler loin d¹elle.

Marie-Verte a la peau verte, et même verte-verte-verte, couleur pelouse anglaise... Marie-Verte est née avec la peau verte. Ses parents, monsieur et madame de Machin-Truc, d'abord dépités, se sont vites habitués et aiment leur généreuse Marie-Verte de tout leur coeur... à l'école, même rengaine, ses camarades l'ont d'abord trouvée dégoûtante - une fille épinard, quel cauchemar ! - avant de se rendre à l'évidence : Marie-Verte partage son goûter, ses dictées et chaque année, c'est la reine du carnaval ! Mais Marie-Verte se sent bien seule : est-ce que quelqu'un, quelque part, lui ressemble pour de vrai ? Quand elle découvre l'existence d'une mystérieuse tribu à la peau verte, au fin fond d'une jungle lointaine, elle fait sa valise et part à la recherche de sa vraie famille : les Tikunu ! Un texte fantaisiste et mordant, pour crier : vive la liberté !

Dans la famille Ours de Fadélie, tout le monde porte 54 taches, ni plus ni moins. Excepté Bélem, qui n'en a que 53. Ce pourquoi il ne va à l'école que le matin, l'après midi étant réservé aux oursons qui ont toutes leurs taches. Les taches-en-moins et les taches-en-trop rentrent chez eux, ou se retrouvent dans les squares s'il fait beau. Un album sur la différence et la discrimination.